ANALYSIS MENTOR
Guy Moreno
« Une Vision Clinique du monde des Humains et de L’entreprise »
LE BONHEUR... C'EST QUOI ?

                                                         LE BONHEUR, C'EST QUOI ?

 

Chacun pense, imagine, est sûr et/ou quasiment que  le "bonheur" est un état, un sentiment,  de complète satisfaction, de plénitude exogène et/ou extrinsèque à la personne (individu),voire qu'il est dû à l'heureux hasard, ou encore à la chance...Personne et/ou quasiment ne veut croire, et/ou comprendre, même considérer que ressentir ou vivre avec et/ou dans le Bonheur nécessite que l'Impétrant au  bonheur devrait atteindre et/ou parvenir à une juste et saine connaissance de soi, vérité de soi, juste discernement de son EGO pour parvenir à un juste équilibre, et un état de satisfaction qui conduit au sentiment de bien-être et en conséquence de bonheur...Le bonheur est moins lié ou issu des conditions, des circonstances, des situations, des personnes rencontrées que la conséquence  d'une prise de conscience et une vision réaliste et adulte de ce que l'on EST SOI-MËME...

Il paraît que le "Bonheur est un état de complète satisfaction, de plénitude selon la définition des dictionnaires divers... et là aussi il est souvent vu comme la conséquence de paramètres extrinsèques( c-à-d extérieurs à SOI, voire issu de …, produit par…, provoqué par… des circonstances, des conditions, des évènements, des lieux, des environnements…) comme être heureux dans et par son travail (réussite, succès ), rencontrer celle et/ou celui qui est son amour ( joie ou plaisir), échapper à un accident (circonstance favorable), gagner le gros lot (chance, hasard), sentiment de bien-être (dans situation de fête, ou à cause de l'écriture, de la peinture, de la musique), de l'addiction (cigarette, alcool mondain ou pathologique, obésité, sexe , drogue douce et/ou dure et autre..)….

Alors que la seule et inéluctable cause et conséquence du bonheur est d'abord et essentiellement "INTRINSEQUE" (intérieure à SOI) . Le bonheur , comme son contraire, est avant tout et d'abord "INTERIEUR", c'est une production biologique et mentale de chacun d'entre NOUS...

Nous disposons tout un chacun depuis le moment de notre conception et fabrication, voire peut-être ( c'est un avis personnel d'expérience de vie de clinicien qui est intervenu dans toutes les sphères de la vie sociale, professionnelle et personnelle des individus qu'ils soient recrutés, audités, investigués, interviewés seuls et/ou faisant partie de groupes, de systèmes humains organisés économiques ou associatifs)  depuis l'instant de l'acte qui prévaut à la procréation d'une capacité et d'une densité à vivre de bonheur, et/ou dans ou par le bonheur [ Car il y a une alchimie dès cet instant qui peut "conditionner" et marquer "le marbre" intime de cet embryon futur humain, et imprimer ce que sera et/ou risque d'être sa vision et/ou son sentiment de bonheur.]
Et le bonheur qui est inscrit en nous, va se trouver comme le reste d'ailleurs de nos points forts et faibles, qualités et/ou défauts mêlés, confronté dans et pour son expression, à la personnalité/caractère de chacun.

Chacun d’entre les humains que nous sommes croyons, pensons, prétendons, sommes convaincus que le bonheur (comme le malheur) a pour origine l'Altérité humaine ou matérielle, les circonstances, les évènements, les conditions environnementales (ou taux) selon sa production advenue ou survenue… Alors que le bonheur et/ou le malheur sont des projections intérieures, personnelles, intimes HUMAINES, celles qui Nous font Dieu et/ou Diable selon que...

Marc Aurèle disait "Ne l'oublions pas, il y a cette force dissimulée au plus profond de nous-mêmes qui agit sur nos fibres, et nous manipule, c'est d'elle qu'émane la voix de la persuasion, en elle que se tient le tout de la vie, c'est l'Homme même ",

Pour Adam SMITH (économiste) « les hommes sont guidés par une main invisible poursuivant des fins qui leur demeurent étrangères. Ils n'ont en vue que leur propre intérêt et sont toujours les acteurs involontaires de processus économiques"....

Donc penser que l'homme est « désintéressé » est une vue de l’esprit et une vision réductrice facile que beaucoup pour éviter de penser à cette « COMPLEXITE PSYCOLOGIQUE DE L’HOMME » s’efforcent de balayer d’un geste de la main. C’est tellement plus facile, n'est-ce pas !!!

Car quoi qu'il fasse c'est toujours pour avoir le sentiment d'exister, et ainsi d'être heureux...par et dans le regard de l’Autre….

Mais cela dit, on peut faire autant de discours, de verbalisme, de rodomontades, d'effet de manches emphatiques, dire, s’exprimer, palabrer, pérorer, et l'on peut croire que tout vient des autres et du monde, mais l'on se ment à soi-même ... Mais c'est HUMAIN ! comme on dit dans le poste !
Le monde moderne et/ou contemporain dans lequel nous baignons, prolongement de celui qui depuis la nuit des temps, selon la mythologie, voulait qu’il fût dessiné, conduit, gouverné, imprimé par un DIEU (sachant qu’il était induit que tout évènement heureux ou malheureux survenant ou advenant était de sa responsabilité), continue de nous interpeler et de nous « laisser emmuré » dans notre vacuité spirituelle et immaturité affective à le maîtriser et/ou le comprendre.
Quelle que soit notre évolution, notre conduite reste, même si nous avons progressé et avancé dans notre noviciat (et/ou) parcours initiatique, encore profondément influencée par notre histoire de l’humanité qui veut que durant des siècles vérités et règles de conduite étaient dictées par des textes sacrés.

De tout temps l’HOMME est inscrit dans une quête du GRAAL, qui est diverse ou plurielle : recherche de la Vérité Universelle, Conquête du Bonheur, du Bien-Être, Réalisation de SOI, Sérénité, Se Connaître mieux, Être dans l’Equilibre, l’Epanouissement de sa Personne etc.
Aux Ve et VIe siècles avant J.-C. autant en Orient qu’en Occident de grands esprits incitaient les hommes à maîtriser leur pensée et leur activité et à ne plus être motivés par les seules croyances religieuses…depuis les années 60/70, des courants de pensée philosophique, confessionnel, spirituel se sont développés exportés de Katmandou (Népal), du Tibet /Dalaï Lama, le Bouddhisme, le Yoga, l’Islam et autre forme d’approche spirituelle comme les pèlerins du « Chemin de Compostelle »…
Il est vrai que les Anciens vivaient dans le temps et avec lui, alors que la vie moderne, l’évolution et révolution des mœurs, le progrès social et technique et technologique, le consumérisme a changé profondément notre rapport au temps : au point que nous nous inscrivons dans le tout « tout de suite », dans l’impatience d’avoir… dans le court terme, l’immédiateté avec le sentiment de perte et d’Im maitrise du temps qui s’écoule et aller dans une course vaine vers le temps d’après.
Ainsi, si l’injonction de Socrate se justifiait en son temps parce que dépendant de la croyance de la puissance divine et sacrée, l’incitation à s’interroger sur soi-même, sur son intériorité pour mieux être s’impose à notre époque moderne.

C’est d’autant plus vrai que fleurit çà et là, grâce aux écrivains, philosophes, historiens, sociologues, psychanalystes, journalistes, gourous de sensibilité philosophique et spirituelle diverses, coaches experts en développement personnel, cinéastes divers, des livres, des conférences, des rencontres, des articles, des documents sur ces thèmes de la connaissance et maîtrise de soi, de l’épanouissement personnel et professionnel, de la quête du bonheur, du besoin d’équilibrer vie personnelle et professionnelle, enfin tout ce qui concourt à une meilleure quête de « QUI SUIS-JE ? ».
On vit « encore çà et là des fanatismes et radicalismes religieux », et il est à observer et constater que la Science et la ou les Technologies développées négligent encore quelque peu la réflexion sur la condition humaine !! (Rédigé par Guy Moreno Clinicien d’entreprise- ce 5/05/2018).

Catégorie : Reflexion édité le 13 Jul 2018 à 7h40.
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