ANALYSIS MENTOR
Guy Moreno
« Une Vision Clinique du monde des Humains et de L’entreprise »
Tome1:RÊVE et/ou REALITE ??... ou QUAND l’UTOPIE…et L’ANGELISME CREENT DE VRAIES FAUSSES REVOLUTION !!

Mise en garde :

Il était évident que le gouvernement par son Président masqué(F. Hollande), et son Premier ministre aux manettes(M. Vals) lancent ce sujet, ou ce thème (certes d’importance sachant qu’il s’agit de permettre aux HUMAINS de notre peuple de mieux vivre et/ou survivre socialement et économiquement°) en appât  intellectuel à toute organe, organisation associative publique et/ou privée de quelque bord qu’elle soit et  ayant pour objet  et but de traiter, réfléchir, analyser la vie sociale et/ou sociétale, et/ou politique et/ou économique, car nous entrons dans une période d’élections stratégiques pour notre Pays puisque Présidentielles et de Gouvernance. Donc assurer un revenu minimum à chaque personne, pour lui donner les moyens d’obtenir  ce que le Psychologue Abraham Maslow dans sa Pyramide des motivations appelle « besoins alimentaires physiologiques primaires » (besoin de survie ; boire, manger, dormir). Dans  Cette idée, qui paraît utopique à première vue, gagne pourtant en popularité de mois en mois. Le Premier ministre Manuel Vals l'a ainsi défendue le 15 septembre. Benoît Hamon, candidat à la primaire socialiste en vue de la présidentielle de 2017, en a même fait l'une de ses principales mesures. Delphine Batho, ex-ministre démissionnée s’y est mise également. A droite aussi, le sujet a la cote : Bruno Le Maire a déjà milité pour une allocation sociale unique, tandis que Marine Le Pen avait indiqué il y a quelques mois qu'elle y réfléchissait. Un engouement qui réjouit Marc de Basquiat, ingénieur et économiste, qui défend cette solution depuis de nombreuses années. Il nous explique comment cela pourrait être mis en pratique en France, sans surcoût budgétaire, via une réforme en profondeur du système fiscal et social. Il bat aussi en brèche quelques fantasmes, au premier rang desquels un revenu d'existence qui permettrait à tous de vivre sans travailler. Bien sûr nombre d’études pratiquées dans divers pays dont je parle plus avant ont testé pour certains, et réfléchis en s’apercevant que le financement d’un tel « privilège » quel que soit la noblesse d’âme des analystes (économistes, historiens, philosophes, sociologues, psychologues, homme ou femme  politique) est quasiment impossible…

Mais je voudrais souligner que cette démarche  de notre  Gouvernement, si socialiste est-il, si noble soit-il, si généreux et soucieux du bien-être de son peuple soit-il, n’en est pas moins une » technique stratégique de manipulation » à travers les médias et vecteurs quels qu’ils soient pour enterrer les autres problèmes importants et/ou fondamentaux d’équilibre humain et social et sociétal.. Il s’agit de ce qu’on appelle « stratégie de distraction ». En effet  c’est un élément primordial du contrôle social… La stratégie de diversion consiste à détourner l’attention du public, des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques grâce à un déluge de distractions et d’informations insignifiantes et/ou de soulever des démarches de réflexion sur des sujets ou thématiques apparemment nobles et valeureuses, qui vont dans le sens des difficultés sociales du moment et qui vont nécessairement occuper l’attention du tissu dans sa globalité, faisant mettre sous cloche les vraies problématiques dont on sait qu’elles supposent des engagements autres et fort conflictuels pour leur mise en œuvre..La stratégie de diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologies et de la cybernétique….Garder l’attention du public distraite, loins des véritables problèmes sociaux, captivée pas des sujets sans importance réelle.. Garder le public occupé, occupé, occupé ; sans aucun temps pour penser…En fiat grâce à la biologie, la neurobiologie, la psychologie appliquée, le « SYSTÈME » est parvenu à une connaissance  avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement…Le système en  est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes…

Préambule ;

La situation internationale et celle de notre pays montrent combien les esprits et leurs propriétaires ( L’HOMME) s’agitent sur le besoin et une nécessité revendiquée de « CHANGEMENT »… Ainsi fait, à chaque élection depuis VGE (accusé d’être un Prince corrompu),  son successeur F. Mitterrand  sur la base du slogan la « FORCE TRANQUILLE » pensait et se revendiquait de passeur et de pourfendeur de corruption alors qu’il se pavana et  s’immergea dans le stupre et l’effraction durant 14 ans, et ce, sans vergogne, mais avec la délicatesse d’ un faux vrai intellectuel et d’un vrai bigot et tartufe orgueilleux. Il nous a même laissé sa signature avec sa fille M. Pingeot qui eut la chance également d’avoir pour « géniteur et mentor » un  vrai faux machiavel et un brigand qui vécut dans » le costume et les bottes et pantoufles » d’ un vrai Père de la Nation Ch. De G…. Après lui, tous se prétendaient rivaliser avec maestria dans leur art du changement et d’une démocratie moderne, J. Chirac  avec sa notion de rupture avec la France du moment,  mais hélas ! n’en déplaise à beaucoup, parricide et fratricide de la classe politique qui se revendiquait héritière du Gaullisme Valeureux de l’époque, a masqué ses incohérences, voire aussi une relative incompétence sociale, économique et politique et une grande gueule de « Chef de Bande », sous  un costume de faux grand homme sympathique et grand hédoniste et épicurien, aussi collant à notre culture que « la baguette et le béret » , sinon le coq gaulois valeureux et courageux, et qui lui permet de plaire et d’avoir plu et conserver ainsi un très grand crédit d’estime   dans le cœur des français. Même N. Sarkozy ( Dieu sait si je le soutiens !), nous a laissé sur notre faim, avec ses magnifiques discours sur cette « GRANDE IDÉE D’UNE  FRANCE LABORIEUSE ET CONQUÉRANTE » dépourvue enfin de  ses « toiles d’araignées » inhibitrices depuis Mai 1968…et  arrive  le fin du fin, cette escroquerie intellectuelle de notre GAUCHE française qi prétendait partager le Travail en inventant une vraie fausse bonne idée « réduction du temps de travail à 35 h payé 39,   et, l’avorton  F. Hollande dont le slogan « le changement c’est maintenant », et qui si l’on regarde bien ne nous a pas trompé excessivement, car même si son quinquennat  n’ a fait que nous emmener dans l’impasse économique et sociale et politique, en terme de changement c’en est un… pas celui souhaité , certes , mais par contre ça nous change  d’avant lui…. Et en plus substantiellement . La nuance veut que ce ne soit pas celui attendu par le peuple…

Ainsi fait, chaque élection  tout un chacun des élus politiques  et leurs affidés nous racontent qu’ils ont tout compris, tout entendu et bien sûr qu’ils vont appliquer les solutions idoines  … Et souvent, sinon toujours  ils se rejettent la faute de leur impuissance à faire, à agir, à procéder, mettre en œuvre, sur leur contentieux politique avec leur adversaire d’avant eux, ou bien sur les circonstances et conditions de vie du moment où ils dirigent ( la sensibilité politique plus ou moins prête ou pas,  le peuple et ses diversités communautaires, corporatistes, tribales,) l’environnement international et mondial, et enfin continentale européenne… … car la plupart du temps, ils pensent selon leur sensibilité politique  que le résultat d’une élection quelle qu’elle soit, témoigne d’une promesse faite et/ou non faite mais travestie dans son application au point qu’elle suscite réaction négative,  ou aussi d’un mauvais discours incompris, ou encore d’un manque de concertation, de communication  avec le peuple….

Ils n’ont jamais entendu, ni  intégré, ni ne veulent le faire  et sont toujours sourd au fait que ce sont leurs conduites, leurs postures, leurs attitudes, leurs comportements, leur façon de s’engager dans l’acte et l’action politique, leur façon de remplir les costumes et habits de leur fonction, mission, ce que chacun nomme traditionnellement « l’EXEMPLARITE de la RESPONSABILITÉ ». Ils  veulent ignorer  que leur  fonction et mission d’élus responsables c’est moins traiter la problématique de telle ou telle communauté de la République que celui de l’intérêt général et/ou du bien commun ; ce qui fait que si chacun dispose de bonnes idées pour rassembler, fédérer, en réalité, dans l’application il pratique l’inverse…

En conséquence tout un chacun qui prétend vouloir changer la vie de son peuple, ce qui reste une promesse gratifiante et  très noble. Mais pour ce faire, devrait d’abord et avant tout changer , faire évoluer sa propre grille de lecture du vrai projet de vie et de société de son Pays…. Et lorsque l’on regarde ce qui se passe dans tous nos pays occidentaux  et dans notre France la grande majorité des Dirigeants et/ou Chefs d’Etat n’ont pas toujours eu la dimension humaine du job, la poigne pour le remplir, la vision politique, économique, sociale et l’autorité, autant que le sens de l’engagement individuel et collectif dans une telle RESPONSABILITÉ.

J’oserai dire  que depuis des décennies, mais pour moi depuis 1958, moment de rupture totale entre la 4 eme république ( Vincent Auriol, René Coty, époque de la république parlementaire et conduite et gérée par les partis) et la 5 eme mise en œuvre par le Général DE GAULLE de régime Présidentiel, le Président étant élu au suffrage universel ...Seul cela amena un vrai changement politique et de gouvernance. Mais tous ses successeurs depuis sa disparition n’ont jamais été à la hauteur des enjeux que la constitution  édictait et impliquait en matière de structures, de principes éthiques et morales, et imposait et/ou défendait en terme de GOUVERNANCE. Et l’art et la manière d’exercer le pouvoir  par nos élus et dirigeants de tous poils fut souvent plus partisane et parcellaire et prioritairement de la couleur politique de l’élu, ce qui fait que la France est soit à Droite , soit à Gauche avec les travers d’agir moins pour le bien commun d’une Nation, d’un Pays, que celui de favoriser la couleur et la sensibilité représentée par l’homme sorti des urnes, même si chacun prétend le soir de son élection être le Président de tous les Français. Et chacun des élus en compétition le démontre en faisant sa campagne . IL s’appuie sur un parti, le sien, dont il le représentant et le poulain, le suffrage universel défendu par son Initialisateur n’est plus ce qu’il devrait être….CQFD !

En conséquence la France et son peuple tout entier, souffre de subir, d’étouffer de frustrations, de désirs et/ou rêves fantasmés ou idéalisés non réalisées ou irréalisables, de besoins incompatibles à leurs demandes et leur vie réelle, d’outils et de moyens disproportionnés à la nature de besoins et désirs, se rétend, se rétracte, s’abstient, comprend de moins en moins l’inaudibilité et l’incommunicabilité de ceux qu’ils ont élus pour eux… La France se refuse à prendre   son destin en main et  s’évertue  à rechercher et attendre le providentiel homme /femme  qui va changer son monde… Un peu comme tous ces humains qui sortent de dépression, de difficultés lourdes et denses pour leur équilibre de vie et qui s’ébrouent, se dispersent, s’agitent en vivant enfin ce qu’ils appellent « prendre leur vie en main ».. alors qu’ils épuisent leur énergie et se gaspillent  indéfiniment…  et se perdent en conjecture.

Comment dés lors que ce plafond  pèse sur nous, nous n’ayons pas envie d’autre chose , quelque  part que l’on peut appeler « exotique », pour sortir de son ennui et aller vers les soleil ? Comment dés lors ne pas imaginer et penser que le changement viendra d’ailleurs et/ou de L’autre, ce Messie que chacun espère ?  Comme les midinettes nous attendons le prince charmant introuvable ?

Alors que dire , de cette notion et/ou concept de REVENU UNIVERSEL…

C’est simplement ce que l’on peut appeler UTOPIE ! D’ailleurs une certain Thomas MORE (d’origine Anglaise  1478/1535, Juriste, Historien, Philosophe, Humaniste, Théologien, Homme politique  grand ami d’Erasme , érudit, philanthrope)  a réfléchi à ce sujet et fait un ouvrage « UTOPIA » (1518). C’est donc dire que ce problème n’est pas neuf… En 2013 le prix Nobel d’Economie Paul Krugman se prononçait pour un « revenu de base ».

Plusieurs pays comme la Finlande qui va le tester à l’échelle du pays, les Pays bas, La Suisse qui a voté contre, semble-t-il,  mais encore en INDE, au Brésil,  au Canada,   en Alaska, en Namibie, en IRAK,  en IRAN, en Italie, en Grande Bretagne, en Allemagne, aux USA , même la Silicon  Valley tous ces pays réfléchissent  à l’éventuelle mise en œuvre de ce revenu en regard de l’évolution de l’économie moderne et des problèmes de chômage de masse auxquels nous sommes confrontés depuis des décennies… et aussi et toujours ce terrible problème de la « PAUVRETÉ » récurrent partout , bien entendu en France tout particulièrement et qui incite et suscite, qui mobilise et excite les motivations et sensibilités humanistes, compassionnelles, de charité, de justice, de solidarité, de générosité, de fraternité, d’égalitarisme, et surtout d’ »ANGELISME », d’ »IDÉALISME ».

Dans le monde entier, selon le « Forum Economic Mondial » nous risquons de perdre jusqu’à 5 millions d’emplois d’ici 2020 à cause des progrès techniques et technologiques   qui conditionnent une automation de plus en plus grande.

Il est vrai que dans chaque cœur et conscience humains se love cette volonté de générosité, de vouloir niveler les différences  pour une égalité complète et souvent absolue de nature , de genre, d’oublier quasiment volontairement, consciemment, idéalement toutes les différences  dont l’humain est construit nativement d’un point de vue génétique, biologique, physiologique, psychologique, social, économique  et celles liées à son environnement géographique, historique, naturel et d’origine, puis enfin sa culture etc. Mais c’est ignorer les fondamentaux qui nous habitent et dont nous sommes héritier depuis notre naissance et conception.. autant dire mission impossible, improbable !!

Ainsi à titre indicatif, en France une cabinet d’études évoque la perte de 3 millions de postes supprimés d’ici 2025. Les plus optimistes et/ou pragmatiques rétorquent que la destruction créatrice en économie existe depuis la première révolution industrielle et les révoltes de Luddites ( du nom de N. Ludd 1811-1816 qui mena des bandes d’ouvriers pour détruire des machines accusées de créer le chômage) contre les métiers à tisser….
Il est rare que l’HUMAIN qui peuple et se niche dans notre Monde, quelle que soit sa sensibilité sociale, politique, sa race et/ou espèce, sa couleur  ne se sente pas  touché, mué, soulevé par l’idée chevaleresque de changer  celui-ci et éradiquer la misère, la pauvreté, la famine etc … Notamment dans nos continents occidentaux développés… Guerrier pour un monde libre, Croisé pour un monde meilleur etc…Mais voilà le monde est ce qu’il est peuplé de son principal  occupant et autant ange que démon, Dieu et Diable, prédateur et créateur…

Ainsi j’ai tendance à voire selon mon expérience  d’homme de RH  que l’Homme est le théâtre de forces multiples qui lui dictent sa conduite et qu’il s’efforce de maîtriser du mieux qu’il peut. Il faut savoir que tout changement de fonctionnement dans un système oppose la notion de « perte » pour l’Homme et lui demande de se réadapter . En effet tout changement de comportement d’un sujet présuppose un changement de rapport de force. Marc Aurèle disait : »Ne l’oublions pas, il y a cette force dissimulée au plus profonde de nous-mêmes qui agit sur nos fibres les plus intimes, et nous manipule, c’est d’elle qu’émane la voix de la persuasion, en elle que se tient le tout de la vie, osons le dire , c’est l’Homme même ! » Adam Smith, l’économiste lui considère que » l’Homme est guidé par une main invisible qui lui dicte sa conduite poursuivant des fins qui lui demeure étrangère. Il n’a en vue que son propre intérêt et il est l’acteur involontaire de processus économiques ». Ne soyons plus étonnés alors de vivre ce que nous vivons dans la réalité…

Ci-aprés voilà ce que dit  le Mouvement  Français pour le revenu de base ; « Le 31 mai dernier, une mission commune d’information (MCI) a été créée pour réfléchir à la question du revenu de base, réunissant 27 sénateurs de différents partis politiques. Depuis sa création, la mission a auditionné divers acteurs directement liés à la thématique du revenu de base pour débattre de l’intérêt de cette idée et des formes possibles de mise en place. Moins d’un mois avant la publication du rapport, nous nous sommes entretenus avec le président de la MCI, Jean-Marie Vanlerenberghe, sénateur et membre du MODEM. « Le débat autour du revenu de base n’a cessé de  prendre de l’ampleur en France. Il est vrai que sur le plan politique, l’idée est soutenue par des représentants de gauche (Delphine Batho, Manuel Valls, Benoît Hamon…), comme de droite (Frédéric Lefebvre), en passant par les Verts (Karima Delli, Cécile Duflot…). « Le sujet s’est imposé dans le débat actuel sur la lutte contre la pauvreté et la recherche du plein emploi. Il est normal que le Sénat s’en saisisse » estime M. Vanlerenberghe. Le Sénat a effectivement multiplié les auditions sur ce sujet depuis sa création, dans le but d’avoir une vision d’ensemble et de récolter le maximum d’information : « Avant tout nous voulions faire l’état des lieux : définir les objectifs et les projets des principales associations dont le MFRB, écouter les partenaires sociaux et politiques et rencontrer, en Finlande et aux Pays-Bas, les instigateurs des expériences en cours et à venir », a t-il déclaré. Les sénateurs ont d’ailleurs pris leur tâche très au sérieux puisqu’ils ont tenu à se rendre en Finlande pour rencontrer les responsables de l’expérimentation finlandaise, en particulier M. Oli Kangas, professeur et directeur de l’agence de protection sociale KELA. Les échanges au cours de ces auditions ont été très riches et animés, tant pour les Sénateurs que pour les personnes auditionnées. « Ils furent et sont encore de grande qualité et d’une grande franchise ; ils nous ont permis de clarifier ce que souhaitaient les partisans du revenu de base et les modalités notamment financières et fiscales pour le mettre en œuvre » indique Jean-Marie Vanlerenberghe. C’est également l’avis de Jean-Éric Hyaffil, doctorant en économie, qui avait été auditionné au nom du MFRB : « Le revenu de base semble simple, mais c’est en fait un objet très complexe puisqu’il peut toucher à une multitude d’aspects de la vie économique et sociale. La mission d’information a auditionné une multitudes d’acteurs venant d’horizons très divers pour donner forme à ses aspects : les syndicats pour le lien avec le travail, les associations de lutte contre la pauvreté, mais aussi des économistes comme Daniel Cohen ou Jean Pisani-Ferry qui mettent en évidence les bouleversement du travail liés à l’automatisation, des philosophes comme Philippe Van Parijs, Baptiste Mylondo ou Gaspard Koenig pour essayer de re-questionner le sens du travail ».Il est à présent possible de parler d’une véritable impulsion européenne, à l’heure où la Finlande et les Pays-Bas préparent des expérimentations qui devraient être lancées dès 2017. La France pourrait être le prochain pays à se lancer dans de tels projets. Alors que durant des décennies, le revenu de base était surtout perçu comme une utopie inatteignable, les avancées de ces derniers mois, tant sur le plan parlementaire qu’’au niveau de la diffusion de l’idée, nous prouvent le contraire. En témoigne le sondage I.F.O.P., indiquant que 60 % de la population française est favorable au revenu de base, de même que les propositions concrètes de financement étudiées par Baptiste Mylondo, Marc de Basquiat ou encore Jean-Éric Hyafil notamment. « Dans le meilleur des cas c’est une réalité de demain. Cela suppose que la population qui en supportera le coût soit persuadée de ses bienfaits »,  souligne le sénateur du Pas-de-Calais. Pourquoi pas alors une expérimentation dans les Haut-de-France ? Alors que la Nouvelle -Aquitaine prépare son projet-pilote, en vue d’une mise en place pour fin 2017 – début 2018, des discussions entre Frédéric Lefebvre et Xavier Bertrand ont déjà été menées sur la possibilité d’expérimenter le revenu de base dans le nord de la France. Ce dernier indiquait y réfléchir sérieusement. Une idée que semble soutenir également Jean-Marie Vanlerenberghe : « C’est en effet une piste que nous explorons, néanmoins l’expérimentation sociale pour être fiable doit être préalablement définie quant à son objet précis et concerner un échantillon de population représentatif de toute la France.» Cette mission commune d’information a été demandée à l’initiative de Daniel Percheron, sénateur du Pas-de-Calais et ancien Président de la Région Nord Pas-De-Calais, rapporteur actuel de la mission.  Il faut par ailleurs souligner l’important travail de lobbying du MFRB débuté lors du colloque organisé en mai 2015 au Sénat, qui aura permis de placer le revenu de base au cœur du débat parlementaire. Le rapport du Sénat sur le revenu de base est attendu pour la mi-octobre. Sans connaître encore les conclusions qui en seront tirées, il est déjà possible d’imaginer que ce rapport marquera certainement une nouvelle étape pour l’évolution des débats autour du revenu de base en France. (Pris sur MFR) »

Différentes appellations et définition ;

On l’appelle selon les cas et les  acteurs-développeurs de l’idée du Revenu universel, et bien sûr les lieux ou peut  s’exprimer ce concept ;

Revenu universel, revenu de base, revenu inconditionnel, revenu d’existence, allocation universelle, revenu social, revenu de vie,  de citoyenneté,  et revenu dividende universel…

L’Idée initiale consiste à verser à tous les citoyens le même montant chaque mois, individuellement, sans condition (de ressources, d'emploi selon la définition du BIEN bureau Income Earth Network)), tout au long de la vie. Le revenu de base est cumulable avec les revenus d'activité. Les mots sont importants. Il s'agit bien d'un revenu et non d'une allocation. Il n'est pas conceptualisé comme une aide (comprendre: ce n'est pas de l'assistanat), mais s'obtient de droit, en contrepartie d'un engagement moral, qui peut prendre diverses formes (inscription sur les listes électorales, engagement bénévole, de participation à la vie de la cité...).  Il est supposé satisfaire les besoins primaires/sécuritaires/alimentaires de l’individu ou remplacer les transferts sociaux.

Il touche  tout le monde ; enfant, étudiant, salariés professions libérales et/ou agricoles, commerçants,  auto entrepreneurs, chômeur ou retraité donc bien sans condition ni contrepartie. (Suite dans tome 2 "justifications de l'idée et du concept") écrit par GUY MORENO, Clinicien

 

Catégorie : Reflexion édité le 07 Oct 2016 à 11h56.
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